Éléments pour rédiger la synthèse du diocèse

Document officiel

Éléments pour rédiger la synthèse du diocèse

Depuis le 17 octobre 2021, l’Église universelle est entrée dans la première phase du Synode des évêques sur la synodalité, une phase d’écoute au niveau diocésain.

Pour l’organisation de cette phase diocésaine du Synode, il est d’abord fait appel à l’initiative et à l’imagination de chaque « Église particulière » (diocèse).
► Afin de pouvoir intégrer la consultation de votre Église particulière dans la rédaction de la synthèse nationale, nous attendons votre synthèse diocèse pour le 15 mai 2022 au plus tard.
En réalisant un discernement à partir des synthèses diocésaines, l’équipe nationale rédigera ensuite un projet de synthèse nationale qui sera discuté lors de la réunion pré-synodale de l’Assemblée Plénière des évêques des 14 et 15 juin prochain, afin que la Conférence des Évêques de France apporte sa contribution à la rédaction de l’Instrumentum laboris, document de travail, du Secrétariat Général du Synode.

Inspirés par l’appendice D du Vademecum (lire le document joint en bas de page) et le Document préparatoire paragraphe 26, nous vous proposons ici quelques pistes pour réaliser votre synthèse :

  • Réserver un mois pour une lecture attentive et sereine de ces éléments « dans un esprit de prière »
  • Confier la préparation de cette synthèse à une équipe restreinte, dont la composition reflète une diversité d’états de vie et d’engagements, plutôt qu’à une grande assemblée.
  • Pour cette relecture, suivre la proposition développée dans l’appendice D en 6 étapes :

1. Comment s’est déroulé le processus de consultation ? (nombre de participants, diversité des groupes investis, difficultés, thématiques choisies parmi les 10 proposées …). Préciser si un synode ou une démarche synodale a été vécu récemment ou est en cours dans le diocèse.
2. Quelle expérience de la synodalité a été vécue au cours dans cette phase préparatoire ? Joies, questions, tensions, fruits…
3. Ce qui ressort de manière significative et diverse des comptes-rendus (expériences, témoignages, points de vue…), sans oublier les « petites voix » (aux périphéries, minoritaires…)
4. Que montrent-ils de la réalité actuelle de la vie synodale ? Ombres et lumières, conversions à faire…
5. Quels ont-été les « rêves, les envies et les désirs » exprimés ? Quelles sont les « petits pas » déjà faits ou à faire ?
6. Notre expérience de la synodalité peut-elle se traduire en image ?

Vous êtes invités à rendre publique votre synthèse afin que tous puissent en prendre connaissance (par exemple sur le site diocésain ainsi que sur d’autres supports : bulletins diocésains, feuilles paroissiales...).
Elle doit être validée par l’évêque, « authentique gardien, interprète et témoin de la foi de toute l’Église »1.

 

Format attendu par l’équipe nationale

Afin de produire un document de synthèse national qui présente au mieux les résultats de cette consultation diocésaine, nous vous demandons de respecter ces quelques contraintes :

  • 10 pages maximum, police Arial 12, interligne 1,5. Envoyé sous format pdf et word. Veuillez aussi nous transmettre le lien de votre mise en ligne de la synthèse.
  • Un compte-rendu qui suive l’ordre des 6 étapes de relecture proposées ci-dessus (les mettre en évidence par un titre).

Nous restons à votre disposition pour ces synthèses afin que nous parvenions ensemble, sous la conduite de l’Esprit Saint, à «  faire germer des rêves, susciter des prophéties et des visions, faire fleurir des espérances, stimuler la confiance…  » (Document préparatoire, §32)

 

________________________

1Document préparatoire, §14 : Les pasteurs, agissent comme d’« authentiques gardiens, interprètes et témoins de la foi de toute l’Église » ; ils ne craignent donc pas de se mettre à l’écoute du Troupeau qui leur est confié : la consultation du Peuple de Dieu n’entraine pas que l’on se comporte à l’intérieur de l’Église selon des dynamiques propres à la démocratie, basées sur le principe de la majorité, car à la base de la participation à tout processus synodal se trouve la passion partagée pour la mission commune de l’évangélisation et non pas la représentation d’intérêts en conflit. En d’autres termes, il s’agit d’un processus ecclésial qui ne peut se réaliser qu’« au sein d’une communauté hiérarchiquement structurée ». C’est dans le lien fécond entre le sensus fidei du Peuple de Dieu et la fonction de magistère des pasteurs que se réalise le consensus unanime de toute l’Église dans la même foi. Tout processus synodal, dans lequel les évêques sont appelés à discerner ce que l’Esprit dit à l’Église, non pas seuls mais en écoutant le Peuple de Dieu qui « participe aussi à la fonction prophétique du Christ » (LG, n° 12), est la forme évidente de ce “marcher ensemble” qui fait grandir l’Église. Saint Benoît souligne que « souvent le Seigneur révèle la meilleure décision » à ceux qui n’occupent pas de positions importantes dans la communauté (dans ce cas le plus jeune) ; aussi les évêques auront-ils soin de toucher tout le monde pour que, dans le déroulement ordonné du chemin synodal, se réalise ce que l’Apôtre Paul recommande aux communautés : « N’éteignez pas l’Esprit, ne dépréciez pas les dons de prophétie ; mais vérifiez tout : ce qui est bon, retenez-le » (1 Th 5, 19-21).