Histoire de Sainte Madelaine à La Magdelaine sur Tarn

Sainte Marie Madeleine

Par Bernard Rousse - Dernière modification 02/03/2011 10:02

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Le Pouillé du diocèse de Toulouse de 1538 présente ainsi la situation de la paroisse de La Magdelaine :
« Le recteur de l’église Sainte Marie Magdelaine de Lembus, église paroissiale et principale, ayant annexe Saint-Blaise de Leyrac, diocèse de Montauban »


Suite à sa destruction par les huguenots, en 1570, l’église Sainte Marie Magdelaine située alors à l’emplacement du cimetière actuel, au bord du Tarn, fut, par décision du parlement de Toulouse en date du 12/09/1571, réparée ou reconstruite, au même titre que d’autres églises de la région.

Le 15 septembre 1776, le conseil de la Communauté de Villemur dont dépend la commune de Layrac, prend une délibération pour charger un maçon charpentier d’établir un devis pour la réparation de l’église de La Magdelaine, qui est une annexe de Layrac ; montant de ce devis : 1608 livres

Suite à ce devis, les habitants de La Magdelaine auraient trouvé qu’il serait plus avantageux de renoncer à ces réparations, car le bâtiment était en bord du Tarn exposé à l’isolement, à l’humidité, aux crues ; ils préféraient la construction d’une nouvelle église dans le village, sur un terrain offert par les habitants avec une somme de 400 livres, qui viendrait en déduction du devis s’élevant à 2565 livres. Ce devis comprend également la construction du logement du vicaire (l’actuel local des catéchismes).
C’est donc entre 1785 et 1789 que l’église actuelle est terminée (une plaque portant l’année 1785, est scellée au-dessus de la porte), soit au XVIII° siècle, sous le règne de LOUIS XVI, avant la révolution. La construction en briques rouges comprend une nef unique, une abside, une chapelle et un clocher mur à trois baies campanaires

La couverture est une simple charpente, masquée à l’intérieur, par un plafond à caissons. Ce dernier a été fait ou refait par l’architecte Robert lors des réparations de 1897. Les caissons ont un fond bleu avec dans les angles des fleurs de lys dorées, et au centre, une rosace en relief, dorée. L’encadrement est de couleur rose avec un décor de palmettes dorées. Le plafond est soutenu par une série de modillons de bois sculptés et dorés.
Le maître autel en marbre, sorti des ateliers de Bergès Aîné, a été offert par les paroissiens. Sa consécration par l’Archevêque de Toulouse, a eu lieu le 9 avril 1867. Il a placé dans le tombeau, les reliques de St Largien, St Valentin, Ste Victoire.
La restauration extérieure de l’église a été réalisée en 1991. Courant 2005, l’intérieur à son tour, a été restauré.