La célébration du mariage, comment cela se passe ?

En quoi consiste le mariage ?
est-ce la prière de bénédiction des époux que prononce le prêtre ?
est-ce l’échange des consentements des époux ?

C’est bien l’ échange des consentements - fait et prononcé à haute voix devant Dieu et devant les hommes qui constitue le sacrement de mariage pour l’Eglise Catholique - engagement total de l’un envers l’autre, comme sacrement de l’amour de Dieu, don mutuel consacré par l’Esprit Saint (consécation du mariage et des époux).

Cet échange est précédé d’un dialogue entre le prêtre et les époux concernant les fondements du mariage (les 4 piliers : « voulez-vous .. ? acceptez-vous.. ? »). Puis vient donc l’échange des consentements.

La célébration comporte [présentation de la structure et non du déroulement] :

  • l’entrée et la constitution de l’assemblée,
  • la liturgie de la Parole (les textes de l’Ecriture Sainte – la Bible - ont été choisis par les époux),
  • la célébration du mariage proprement dite : le dialogue du prêtre avec les futurs époux suivi de l’échange des consentements,
  • éventuellement la liturgie eucharistique (célébration du repas du Seigneur, nous invitant de communier à la vie de Jésus, mort pour nous et ressuscité)
  • la bénédiction nuptiale . Son emplacement peut varier.
  • la conclusion avec la bénédiction finale suivie de la signature des registres, comportant l’acte de mariage.

Il y a :

  • les préparatifs de la célébration : fleurs , photos,
  • comment choisir ?
  • le cérémonial
  • la musique et les chants
  • textes, poèmes et prières.

Lire la Bible ou autre chose ?

Des lectures sont faites. Ce sont des textes, extraits de la Bible. Elles ont été choisies par les futurs époux au cours de la préparation, en fonction de ce qu’ils ont découvert durant ce temps, et ce qu’il souhaite "entendre" au jour de leur mariage de la part du Seigneur.

Pourquoi lire des textes bibliques ? lire la suite...

Si tel texte non-biblique était à proposer, sa lecture se situera généralement au début de la célébration pour souligner ce qu’il évoque pour les futurs époux.

Mais c’est bien la Parole de Dieu qui fonde la foi et donne sens de manière unique à notre vie.

Quels chants ou musiques choisir ?

  • La musique est un élément festif. Certaines églises ont des musiciens d’église (organistes) qui assurent les divers services liturgiques. Ils assurent les mariages. Les futurs époux s’entendront avec l’organiste pour définir le programme. Celui-ci, lorsque c’est un professionnel titulaire, saura proposer un choix varié et judicieux de morceaux appropriés.
  • S’il n’ y pas d’organiste, des amis musiciens (instruments à cordes, à vent) pourront être sollicités. Ils seront bienvenus (cf jeunes suivant le conservatoire ou des cours). Si ce sont des musiciens, ils sauront proposer des morceaux qui pourront s’accorder avec la célébration.
  • A défaut, on pourra envisager de reproduire des enregistrements de morceaux. On aura soin de s’assurer qu’ils peuvent convenir à la célébration, à l’action liturgique et à ses moments respectifs (louange, méditation). On ne peut choisir n’importe quel morceau. Il convient qu’il serve la dimension religieuse et ce qui est célébré.

Les prêtres ou diacres qui président la célébration demandent souvent à voir ce qui a été enviagé. 

Les évêques de France, soucieux de donner des points de repère, ont publié un texte. Document à télécharger

Les témoins ne sont pas baptisés ?

Pour le mariage la fonction du témoin est d’attester. Pour cela 2 témoins sont requis - il peut y en avoir 4, mais il n’est pas utile d’en avoir une « collection ».

Il convient que le témoin ait l’âge de raison.

On comprend bien que c’ un avantage que les est témoins puissent être familiers de la célébration catholique du mariage et de sa signification et qu’on puisse préférer des membres de l’Eglise Catholique. Mais on ne saurait exclure des témoins présentés qui n’appartiennent pas à l’Eglise.

Le témoin n’est pas un parrain ou une marraine de baptême (avec ce que l’Eglise attend de lui ou d’elle, en ce cas, comme appartenance ecclésiale et adhésion à la foi).

Il convient par ailleurs de retenir des témoins capables d’attester (le choix d’une personne majeure est de ce fait plutôt attendue et préférable à une personne encore mineure).

Fleurs et photos ?

Voici pour l’immédiat, proche de la célébration,2 aspects qui retiennent l’attention.

1 - les fleurs

Les futurs époux envisagent généralement de fleurir le sanctuaire de l’église et parfois même la nef (petits bouquets placés en bout des bancs). Il conviendra de s’entendre sur le moment opportun pour venir fleurir, en lien avec le prêtre, la personne qui assure le service de l’église (sacristain ou autre personne) et aussi avec les autres mariages qui ont lieu le même jour.

2 - les photos

Souvent un photographe professionnel est commandé. Il sait généralement quand et comment intervenir. Les nombreux photographes amateurs, amis ou parents, sont moins avertis. Ils constituent de véritables meutes à l‘affût d’images. Il convient de préciser quelques points et de les indiquer à ceux qui interviennent dans ce domaine..

  • Il importe d’abord de vivre la célébration et non d’être préoccupé de l’image à donner et à garder. Si on est sollicité à tout moment, on n’est plus présent à ce que l’on vit.
  • Aussi pour servir une qualité de présence des mariés comme de l’assemblée, il est admis que les photographes ne peuvent intervenir n’importe où et n’importe quand. 4 moments essentiels font l’objet ordinairement de prises de vue :

 - la procession d’entrée,

 - l’échange des consentements et la remise des alliances,

 - la signature des registres,

 - et la sortie.


Annexes

Pourquoi lire la Bible lors des célébrations ?

Aucune autre lecture ne peut, dans une célébration, remplacer les lectures bibliques. Si, pour des raisons pastorales légitimes, on estime qu’une lecture religieuse ou même profane peut être faite (à un baptême, à un mariage, à des obsèques, à une messe de jeunes ... ), on la placera en dehors de la liturgie de la Parole. Toute célébration chrétienne est un acte d’Alliance avec Dieu. Seule la parole de Dieu, comme charte d’Alliance, y est proclamée.

SNPL, l’Art se célébrer, Tome 2, les lectures bibliques, p.30

Les lectures bibliques

12. Dans la célébration de la messe, il n’est pas permis de supprimer, de diminuer ni - ce qui serait plus grave - de remplacer par d’autres textes non bibliques les lectures de la Bible ainsi que les chants tirés de la Sainte Écriture. C’est, en effet, par la parole même de Dieu, transmise par écrit, que maintenant encore " Dieu parle à son peuple ". C’est à partir d’une fréquentation prolongée de la Sainte Écriture que le peuple de Dieu, rendu docile à l’Esprit Saint sous la lumière de la foi, pourra rendre témoignage au Christ face au monde par sa vie et ses mœurs.

Présentation Générale du Lectionnaire romain
première partie - la Parole de Dieu dans la célébration de la messe ;
Chapitre II. la célébration de la liturgie de la parole dans la messe ;
1. Éléments et rites de la liturgie de la Parole