Mardi : un nouveau chemin, sa petite voie

Avec sainte Thérèse de l’Enfant Jésus

Mardi : un nouveau chemin, sa petite voie

Aujourd’hui, nous vous proposons à nouveau de prier avec sainte Thérèse de l’Enfant Jésus.
Mettons-nous en présence de Dieu :

Au nom du Père, du Fils et du Saint Esprit

Animée par un fort désir de sainteté, Thérèse s’est heurtée aux diverses manifestations de sa faiblesse. Pour être une sainte, ne faut-il pas être parfaite ? Or Thérèse se savait faible par rapport à son orgueil. Pour être une sainte Carmélite, ne faut-il pas avoir des grâces mystiques un peu extraordinaires ?
Or la prière de Thérèse était habituellement aride et sèche. Pour atteindre la sainteté, ne faut-il pas avoir une totale maîtrise de ses émotions ? Or Thérèse était parfois submergée par sa sensibilité très vive.
Alors se décourager ? Ce n’était pas son genre ! Elle pria, chercha et comprit. Elle trouve un nouveau chemin, sa petite voie.

Sainte Thérèse écrit :

« Vous le savez, ma Mère, j’ai toujours désiré d’être une sainte, mais hélas ! j’ai toujours constaté, lorsque je me suis comparée aux saints, qu’il y a entre eux et moi la même différence qui existe entre une montagne dont le sommet se perd dans les cieux et le grain de sable obscur foulé sous les pieds des passants ; au lieu de me décourager, je me suis dit : le Bon Dieu ne saurait inspirer des désirs irréalisables, je puis donc malgré ma petitesse aspirer à la sainteté ; me grandir, c’est impossible, je dois me supporter telle que je suis avec toutes mes imperfections ; mais je veux chercher le moyen d’aller au Ciel par une petite voie bien droite, bien courte, une petite voie toute nouvelle.
Nous sommes dans un siècle d’inventions, maintenant ce n’est plus la peine de gravir les marches d’un escalier, chez les riches un ascenseur le remplace avantageusement. Moi je voudrais aussi trouver un ascenseur pour m’élever jusqu’à Jésus, car je suis trop petite pour monter le rude escalier de la perfection. Alors j’ai recherché dans les livres saints l’indication de l’ascenseur, objet de mon désir et j’ai lu ces mots sortis de la bouche de la Sagesse Éternelle : Si quelqu’un est TOUT PETIT qu’il vienne à moi ». (...)

Ah ! L’ascenseur qui doit m’élever jusqu’au Ciel,
ce sont vos bras, ô Jésus !
Pour cela je n’ai pas besoin de grandir,
au contraire il faut que je reste petite,
que je le devienne de plus en plus.
Ô mon Dieu, vous avez dépassé mon attente
et moi je veux « chanter vos miséricordes. (Ps 89,2)
 »

Intercession

Appelés avec le Christ à devenir louange à la gloire de son Père, nous l’acclamons :

R/ Notre Sauveur et notre Dieu !

Réveillés de notre sommeil et relevés d’entre les morts,
nous offrons par toi le sacrifice de louange. R/
Donne-nous de garder aujourd’hui tes commandements,
en faisant comme toi ce qui plaît au Père. R/
À chaque heure de ce jour, puissions-nous te bénir :
que nos paroles et nos actes soient ta vraie louange. R/
Accorde-nous de ne contrister personne aujourd’hui ;
à ceux qui nous rencontrent, fais-nous porter la joie. R/