Samedi et dimanche : prions avec Saint Augustin
Pour aller plus loin, voici quelques textes de saint Augustin
« Le Dieu Trinité, le Père, le Fils et le Saint Esprit viennent à nous, tandis que nous allons à eux ; ils viennent en nous aidant, nous allons en obéissant ; ils viennent en nous illuminant, nous allons en regardant ; ils viennent en nous comblant, nous allons à eux en les accueillant ».
« Voici le Christ nouveau-né, grandissons avec lui.
Tu te relèveras mieux, si celui qui ne tombe pas te redresse. Il est descendu à toi, celui qui ne tombe pas : tu étais tombé, il est descendu, il t’a tendu la main ; tu ne peux te relever avec tes propres forces : saisis la main de celui qui descend vers toi, pour être relevé par celui qui est fort. »
« C’est une chose certaine et absolument digne de foi que le Christ Jésus est venu dans le monde pour sauver les pécheurs dont je suis le premier. La seule raison d’être de la venue du Christ dans le monde est donc le salut des pécheurs. Supprimons les malades, supprimons les blessures : plus n’est besoin de médecin. Si le grand médecin est descendu du ciel, c’est qu’un grand malade gisait sur toute la face de l’univers. Ce grand malade, c’était le genre humain. »
« Ne désespérez donc pas, vous êtes aveugles, approchez-vous de lui et vous serez guéris ; vous êtes aveugles, approchez-vous de lui et vous serez illuminés. Vous, les bien portants, rendez-lui grâce ; vous les malades, courez à lui pour obtenir la guérison ; dites tous : « venez, inclinons-nous, faisons la génuflexion devant Lui, pleurons devant le Seigneur qui nous a faits », qui nous a faits hommes et hommes sains. »
Bien tard je t’ai aimée, ô beauté si ancienne et si nouvelle, bien tard je t’ai aimée !
Et voici que tu étais au-dedans, et moi au-dehors et c’est là que je te cherchais, et sur la grâce de ces choses que tu as faites, pauvre disgracié, je me ruais !
Tu étais avec moi et je n’étais pas avec toi ; elles me retenaient loin de toi, ces choses qui pourtant, si elles n’existaient pas en toi, n’existeraient pas ! »
Augustin a vécu au tournant des 4e et 5e siècles (354-430). Après une jeunesse mouvementée et tourmentée par sa recherche de sens, il se convertit. Il reçoit le baptême, à 33 ans, la nuit de Pâques 387. Bientôt il sera ordonné prêtre, puis évêque (à partir de 395) et il consacrera sa vie à son diocèse d’Hippone (en Afrique du Nord).
Saint Augustin a beaucoup écrit et ce sont ses textes sur Noël qui vont nous guider dans notre prière.