Les évêques de France se sont réunis à Lourdes pour leur Assemblée plénière d’automne. Comme de coutume, un ordre du jour nous a conduit à échanger sur des sujets très variés : cette fois-ci la situation de l’Ukraine, avec sa Béatitude Mgr Sviatoslav Shevchuk, archevêque Majeur des Ukrainiens ; la collaboration missionnaire avec des évêques africains, dont le Cardinal Antoine Kambanda, archevêque de Kigali, le Cardinal Fridolin Ambongo, archevêque de Kinshasa ; les scouts, les séminaires, le synode, l’Enseignement Catholique, les violences sexuelles, le patrimoine religieux, sans oublier l’actualité, les finances et le numérique… Certains sujets entraînent des décisions prises par votes. Beaucoup des votes concernaient les suites de la gestion des abus dans l’Église, mais aussi des saints à inscrire au calendrier liturgique ou des « candidats » à la sainteté à promouvoir. L’assemblée est aussi l’occasion de se retrouver par provinces, par commissions ou conseils, mais aussi par fraternité informelle d’évêques. L’Arche en France proposait une rencontre avec les évêques qui ont des communautés dans leur diocèse ; le Secours Catholique invitait les évêques disponibles à la Cité Saint Pierre.
Ces nombreux échanges, entrecoupés de temps de prière et de la messe quotidienne, éclairent la mission de chaque évêque, le conforte, l’engage.
Les évêques français présents au synode romain nous ont fait un retour du mois passé à Rome. Nous venons de recevoir une version française du document final, en attendant la traduction officielle. Puisqu’il a été approuvé par le pape, ce document est devenu un texte du magistère ordinaire de l’Église, non pas un texte normatif, mais un chemin à prendre. Nous en reparlerons.
+ Guy de Kerimel
Archevêque de Toulouse