L’œcuménisme désigne la recherche de l’unité des chrétiens (séparés)
et de la communion des Églises et communautés ecclésiales.


L’œcuménisme désigne aussi les voies et les moyens pour réaliser cette unité,
qui est tout à la fois un don à accueillir (le Christ a prié pour que ses disciples soient un en Lui)
et une tâche qui réclame l’ouverture à Dieu (écoute de la Parole), la conversion, le dialogue mutuel, l’estime, la reconnaissance, l’amour fraternel, l’engagement actif.

 


Ce service s’inscrit comme un appel, un désir, un engagement au cœur de l’Église.
À ce titre, comme d’autres services, il s’agit dune délégation diocésaine.

 

 

Croire ensemble à la Résurrection

 
“ Tous, nous serons transformés par la victoire de Notre Seigneur Jésus-Christ ” 1 Co 15, 51-58

Pour ceux qui nous entourentet « qui n’ont pas le foi » (Tt 1, 15), « la charité du Christ nous presse » (2 Co 5, 14) !

 
 
 
 
Le Père Edouard Divry
est le délégué diocésain à l’oecuménisme
et aux relations avec le judaïsme.

C’est justement un extrait d’une épître à l’Église de Corinthe qui a été retenu comme thème de cette année : 1 Co 15, 51-58.

Donnons-en un bref aperçu :

«  Oui, je vais vous dire un mystère : nous ne mourrons pas tous, mais tous nous serons transformés. En un instant, en un clin d’oeil, au son de la trompette finale, car elle sonnera, la trompette, et les morts ressusciteront incorruptibles. »

 

Il s’agit de la prédication évangélique de la fin des temps qui concerne toute notre humanité, notre corps voué à la mort mais promis à la Résurrection finale. À l’heure où l’on ne parle plus souvent des fins dernières, il est heureux que ce défi nous soit lancé.

Nous sommes donc invités à redécouvrir les réalités finales de la foi et de l’espérance :

  • enfer,
  • purgatoire,
  • vision bienheureuse,
  • communion des saints.
« Il n’y a rien de meilleur que l’unité  » (saint Ignace à Polycarpe), disait l’un des premiers évêques dans la lignée des Pères apostoliques(i. e. ceux qui ont connu les Apôtres).
C’est dans cette filiation que les catholiques de l’Église de Toulouse (cf. Vatican II, Lumen Gentium, n° 8, § 2) s’inscrivent en ayant à coeur de redire, avec ferveur, les paroles de Jésus, au cours de cette semaine :
« Je ne prie pas pour eux [les Apôtres] seulement, mais aussi pour ceux qui, grâce à leur parole, croiront en moi, afin que tous soient un » (Jn 17, 20-21).