« Constitué de manière spontanée avec six personnes représentant divers services de pastorale et aumôneries (santé, jeunes, diaconie, migrants), le groupe des six a commencé par se demander ce qu’il pouvait bien faire ensemble.
Si la première rencontre fut un peu « convenue », la seconde sut trouver une tonalité de franchise et de camaraderie à laquelle les cafés et friandises qui allaient avec ne sont sans doute pas négligeables. Oui, il y eut parmi nous, dans cette seconde rencontre des volubiles et des timides...
MAIS !! Sur la base d’un exercice auquel personne n’était ni préparé, ni formé, est née une « sodalité synodale » marquée par de la sympathie à ce que « l’autre » expose. Au total les personnes se sont abstenues de se reprendre ou de se corriger. Tant pis, s’il y eut des bêtises exprimées : l’objectif était adopté et partagé : NOUS AIMONS NOTRE ÉGLISE et la mission qu’elle porte.
Nous sommes des contributeurs. Bon, il fallait bien parvenir à formuler des préconisations ; ce fut l’objectif assigné à la troisième (et ultime ?) rencontre. Adoptant le contre-pied de la critique pour la critique, le groupe réuni s’est mis à tisser du drap neuf (enfin, le pense-t-il du moins !) ; c’est venu tout seul… Si les friandises n’y étaient plus pour grand-chose, reconnaissons que nous avons été portés par… l’Esprit Saint, bien sûr, par qui d’autre ?
Ultime rencontre, disais-je ? Non, sans doute pas ; nous aimerions nous retrouver avec ou sans mandat de préparer le synode sur la synodalité. « Se hace el camino al andar… », disait le poète A. Machado.
Gilles