La messe d’imposition du pallium au eu lieu ce dimanche 11 septembre. C’est le Nonce Apostolique en France, Mgr Celestino Migliore, qui a imposé le vêtement liturgique à l’Archevêque de Toulouse, Mgr de Kerimel.

Rappelons que l’étole est fabriquée à partir de laine d’agneau et brodée de 6 croix noires et que le pape, les primats et les archevêques métropolitains la portent autour du cou pendant les célébrations liturgiques en signe de communion entre le souverain pontife et ces mêmes archevêques.

Voici le texte du Nonce Apostolique adressé à Mgr de Kerimel :

« Monseigneur de Kerimel, Cher frère dans l’épiscopat,

Avec vous et votre communauté diocésaine ici présente, je désire saluer les évêques de la province ecclésiastique de Toulouse, ainsi que les nombreux prêtres, diacres et personnes consacrées qui vous entourent.

Chers frères et sœurs, c’est une joie d’être avec vous pour la première fois en cette belle cathédrale pour remettre à Mgr Guy de Kerimel, au nom du Saint-Père François qui m’en a chargé, le pallium, signe de la charge de l’évêque métropolitain. C’est un rituel simple, même s’il est chargé d’un profond symbolisme.

Le pallium, comme vous le verrez dans quelques instants, est un ornement liturgique de laine blanche orné de cinq croix noires dont le port, sur la chasuble, est réservé au pape et aux archevêques métropolitains pendant les célébrations liturgiques, dans le ressort des provinces ecclésiastiques dont ils ont soin.

Le nom de pallium vient du latin et signifie « manteau  ». Il n’est pas indifférent qu’il soit réalisé à partir de laine d’agneau, rappelant ainsi la figure du Bon Pasteur, image très présente dans l’Écriture. Jésus lui-même s’est défini comme le Bon Pasteur qui donne sa vie pour ses brebis, devenant ainsi le modèle de tous les autres pasteurs de l’Église.

Cher Monseigneur, le pallium que je vais imposer sur vos épaules, au nom du Pape François, a reposé sur le tombeau de Saint-Pierre, la veille de sa fête liturgique, le 29 juin dernier. En vous le confiant, le Pape François, vous a exprimé la tâche du service qui vous est confié, en fraternité avec tous les évêques qui vous accompagnent aujourd’hui.

Le pallium ne confère pas au Métropolite une juridiction supplémentaire, mais plutôt une mission de fraternité et de proximité avec les évêques de la province ecclésiastique.

Contrairement aux apparences, la sollicitude pour ses confrères évêques et les communautés diocésaines qui leur sont confiées est souvent une tâche plus difficile que l’exercice de l’autorité. Parce que le souci des personnes et le discernement communautaire des situations sont d’autant plus efficaces que l’autorité morale personnelle de celui qui l’exerce, son empathie, sa fraternité et sa proximité concrète et effective, sont grandes.

Le pallium, s’il est le signe de la communion avec l’Évêque de Rome et, dès lors, avec l’Église universelle, est donc un engagement pour vous à être instrument de communion.

Chaque fois que vous le porterez, vous pourrez ressentir l’amour du Pape François pour la communauté chrétienne de Toulouse et la fraternité épiscopale qui vous unit à tous les évêques de cette Province.

À vous et à tous ceux qui vous sont unis, le Saint-Père adresse la bénédiction apostolique. »

Découvrez quelques photos de la célébration.