Sortie du premier ouvrage du père Aymar de Langautier, vicaire de Balma !

"Le bonheur n’est pas dans le canapé"

Sortie du premier ouvrage du père Aymar de Langautier, vicaire de Balma !

Père Aymar, vous sortez votre tout premier livre : Le bonheur n’est pas dans le canapé. D’où vous est venue cette idée d’écrire un livre, vous que l’on connaît plutôt face caméra ?

Je n’aurai jamais imaginé écrire un livre un jour. Pourtant je suis un grand lecteur, mais bien moins à l’aise avec l’écriture. C’était sans compter sur l’appel, il y a deux ans, de la maison d’édition Première Partie. L’éditrice a souhaité qu’on travaille ensemble. Je n’étais pas très partant, mais elle m’a laissé le temps de réfléchir. Quelques mois après, elle m’a proposé un projet auquel j’ai tout de suite adhéré.
Il s’agissait d’écrire un livre adressé aux jeunes dès 15 ans : un cheminement en plusieurs étapes, avec une réelle progression au fur et à mesure des pages. Il fallait être concret tout en proposant un contenu spirituel. Un vrai défi, j’ai dit oui.

À travers le titre de l’ouvrage, on entend la référence aux paroles du pape François adressées aux jeunes. Qu’avez-vous voulu leur dire ?

Le livre s’adresse à tous lecteurs à partir du lycée et particulièrement aux étudiants et aux jeunes pros. Il peut s’adresser également au "recommençants" ou à ceux qui ont besoin d’un coup de pouce dans leur vie spirituelle.
Cela dit, la jeunesse est une priorité dans mon cœur de pasteur parce qu’elle est le lieu de toutes les envies, de tous les engagements ; le lieu de toutes les rencontres, de tous les désirs. C’est un public réceptif à l’exigence. C’est aussi un public laissé en friche spirituellement et qui a un grand désir d’absolu et de sens.
À travers ce livre, j’ai eu envie de traduire de façon "pratique" l’injonction du pape François : comment je fais au quotidien pour enfiler mes chaussures de marche et aller de l’avant ?
Par où commencer ? Où chercher les réponses ?
Mon objectif est d’encourager chacun à découvrir à travers des étapes simples : pistes de réflexions puis petits défis, à quel point la vie spirituelle est le moteur indispensable de notre bonheur.
Saint Augustin disait : « Soyez bons et les temps seront bons, soyez saints et les temps seront saints. » C’est bien en embarquant la jeunesse qu’on embrasera le monde.

Vous proposez de nombreux conseils pratiques. Pouvez-vous nous en indiquer quelques-uns que vous aimez bien ?

Chaque étape se termine par un défi. J’aime particulièrement celui de la 19ème étape : Tenir sa place dans le monde.

« Le matin, je me remémore deux ou trois moments de ma vie où j’ai vraiment eu le sentiment d’être à ma place, où j’ai eu l’impression d’avoir apporté ma pierre à l’édifice. Dans la journée, j’essaie d’identifier les talents, les compétences ou les qualités dont j’ai pu faire usage à ce moment-là. Le soir, je les note sur un cahier, et j’y ajoute, si possible, une photo des évènements correspondants. »

Nous n’avons pas toujours conscience que nous avons tous notre place ici-bas et que celle-ci est toujours importante. J’aime beaucoup cette citation de saint François de Sales : « Fleuris là où Dieu t’a planté. »

Pourquoi était-ce important de l’écrire ?

C’est paradoxal de s’adresser à un public qui lit peu… Mais je suis convaincu que tout ne se trouve pas sur Internet et que la médiation du livre est nécessaire. Le support écrit est un repère. Il dure. On peut y revenir facilement, faire des annotations, corner des pages. Le rapport à la matière est différent lui-aussi, lire est une activité qui engage plusieurs sens, qui apaise.

Quelles sont les premières réactions des lecteurs, quelques semaines après la sortie du livre ?

Les réactions sont très bonnes. De nombreuses personnes m’ont fait de beaux retours, à la sortie de la messe ou sur les réseaux.
J’ai essayé d’être concret, simple et clair en écrivant. Une lectrice m’a dit que mon langage était exigeant, mais qu’elle avait beaucoup apprécié, car je ne prenais pas mes lecteurs pour des petits enfants. Ce que l’on retrouve parfois trop dans des livres adressés à la jeunesse.

Mais alors, où se trouve le bonheur s’il n’est pas dans le canapé ?

Il est dans une paire de chaussures, toujours pour citer le pape François, c’est-à-dire dans l’action, à la rencontre du monde et des autres en suivant le chemin du Christ.

C’est donc plutôt une incitation à se mettre en mouvement, en route. Vers quel but ?

Les 40 étapes ont été construites pour redonner aux jeunes le goût de l’aventure humaine et spirituelle. Le livre est une invitation à devenir une personne libre et heureuse avec le Christ. Le dernier chapitre est en effet tourné vers l’engagement et l’annonce de l’Évangile. Quelle est la première chose que le détenteur d’une bonne nouvelle a envie de faire ? La partager !

Un dernier mot pour décider les futurs lecteurs ?

La maquette du livre a été pensée pour être dynamique, facile à prendre en main et encourageante ! Il peut se lire tranquillement étape par étape, ou bien en picorant les thèmes qui vous parlent le plus. ll peut se glisser dans un sac ou dans une poche. Bref, ce livre peut vous accompagner partout. Il donne des clés pour vivre pleinement sa vie d’homme sur terre en recherchant le Seigneur. Ça vaut le coup d’essayer !

 

Le bonheur n’est pas dans le canapé, d’Aymar de Langautier. Aux Éditions Première Partie, 17,90€.

 

Présentation de la maison d’édition
Actualité publiée le 12 mai 2023