Le dimanche 5 janvier, Mgr de Kerimel présidera la messe d’ouverture du Jubilé de l’Espérance à la cathédrale Saint-Étienne à 15h30. Lors de cette messe, trois diacres seront ordonnés par notre archevêque (un diacre permanent et deux diacres en vue du sacerdoce).
En prévision de cet événement, nous avons discuté avec Éric Carboni, qui sera prochainement ordonné diacre permanent. Il nous partage dans cet article sa préparation, son cheminement spirituel et ses perspectives sur son futur ministère.
Pouvez-vous vous présenter ? Avez-vous grandi dans un milieu catholique ? Si non, avez-vous vécu une conversion ?
Je m’appelle Éric, j’ai 57 ans et je suis célibataire et je suis originaire de la région toulousaine. Je travaille actuellement dans un établissement médico-social dans l’accompagnement de personnes adultes en situation de handicap mental.
J’ai grandi dans une famille catholique et réalisé une partie de ma scolarité au sein de l’enseignement catholique à Toulouse. Outre mes engagements professionnels, j’ai un engagement dans une association caritative catholique et un autre au sein d’une fraternité de la pastorale de la santé.
Comment avez-vous ressenti l’appel au diaconat ?
C’est à travers mes différents engagements (association caritative, fraternité, paroisse...) que j’ai ressenti cet appel à servir d’une autre manière, mais toujours au service des autres.
J’ai ensuite réfléchi, avec mon accompagnateur spirituel, sur le sens de cet appel et son implication dans ma vie. Suite à cela mon curé de paroisse m’a orienté vers l’équipe diocésaine du diaconat permanent.
Selon vous, qu’est-ce qu’être diacre permanent ?
Le mot "diacre" en grec veut dire serviteur ! C’est essayer au mieux de répondre à cet appel du Christ serviteur et avec l’aide de l’Esprit Saint, de pouvoir être en "tenue de service" pour ses frères et sœurs mais aussi pour l’Église.
Le diaconat permanent est pour moi, un ministère de service à l’image du Christ serviteur avec une notion d’humilité et de disponibilité. On ne peut pas être diacre permanent à « temps partiel ». Outre cette notion de « service », il y a la notion « d’obéissance » à la mission confiée.
Qu’attend l’Église, selon vous, d’un diacre permanent ?
Je pense que l’Église attend de ses diacres permanents qu’ils aient une attention particulière aux personnes en situation de pauvreté, qu’ils baptisent, qu’ils bénissent des mariages, qu’ils président des obsèques, qu’ils prêchent au cours de certaines messse et qu’ils assistent le prêtre à l’Autel. Je pense également que les diacres permanents doivent pouvoir répondre aux demandes de l’Église exprimées par l’évêque dont nous dépendons.
Suivez-vous une préparation particulière en vue de votre ordination diaconale ?
J’ai suivi la formation proposée par le diocèse de Toulouse. Elle se compose de deux années de discernement, de trois années de formation théologique et de trois années de formation pastorale. Tout cela complété, avant et maintenant par un accompagnement spirituel et un accompagnement pastoral des prêtres et diacres de mon ensemble paroissial.
Cet accompagnement pastoral m’a permis d’apprendre et de perfectionner mon futur ministère. Ils se trouve que si cela ne nous ai pas demandé explicitement, je suis au service de l’Autel, depuis quelques années, lors des messes dominicale et des fêtes.
Avez-vous un Saint que vous affectionnez tout particulièrement ?
J’aurais une affection plus particulière pour Saint Ignace de Loyola à travers, entre-autre, sa prière d’alliance : « Seigneur, toi et moi où en sommes-nous de cette prière d’alliance conclue entre-nous ? »
J’ai aussi une affection pour pour Saint Jean XXIII et Saint Jean-Paul II à travers leurs vies et leurs engagements.
Avez-vous des intentions particulières afin que nous puissions prier pour vous ?
Oui ! Je vous demande vos prières afin que je puisse être un "bon serviteur" de la Bonne Nouvelle. La prière fraternelle est indispensable !