Le vendredi 26 juillet, Paris accueillera la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques. Dans la capitale et partout en France, les français se préparent à recevoir cet événement mondial. Athlètes de haut niveau, touristes et habitants se réuniront pour vivre de nombreux moments forts jusqu’au 11 août, ainsi que du 28 août au 8 septembre pour les Jeux Paralympiques. Les chrétiens ne sont pas en reste et les Églises se mobilisent également depuis plusieurs mois pour être au rendez-vous des Jeux Olympiques !
Le sport : un vecteur de foi ?
Aussi loin que remontent les Jeux, l’Église s’est toujours penchée sur le phénomène sportif, sans doute nourrie par l’invitation de Saint Paul : " Glorifiez Dieu par votre corps " (1 Co 6,20). Pour connaître la genèse des jeux antiques aux " jeux saints ", voici un article publié sur le site des Holy Games, un évènement sportif créé par l’Église catholique et dédié à l’accompagnement et à la mobilisation des évènements sportifs de 2024.
Article complet ici.
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Les papes et le sport :
Dès le début du XXème siècle les papes ont saisis l’enjeu pastoral puis missionnaire du monde du sport. Pie X avait organisé en 1905 au Vatican des épreuves sportives rassemblant des personnes handicapées, prémices des futurs jeux paralympiques.
Pie XI, l’alpiniste, nous a laissé de nombreux écrits sur les bienfaits des sports de montagne, puis Pie XII le passionné de cyclisme, se sont tour à tour interrogés sur le rôle social du sport allant jusqu’à lancer : « comment l’Église pourrait-elle se désintéresser du sport ? » (1945).
Jean-Paul II :
Et c’est bien Jean-Paul II, baptisé « le sportif de Dieu » par le Cardinal Marty à son arrivée au parc des Princes à Paris en 1980, qui institua la création en 2004 d’une section « Église et sport » au Vatican, lui pour qui « le sport est un don Dieu » ou encore « la joie de la vie ». Pratiquant lui-même la natation, le ski, le canoë, Saint Jean-Paul II a laissé de nombreuses homélies à l’intention du monde du sport, car pour lui « le sport est un signe des temps ».
Pour des jeux sain(t)s :
Dénoncés pour leur caractère « idolâtre » par Tertulien (204), les jeux antiques ont été rénovés à la fin du XIXème sous l’impulsion de deux chrétiens : Pierre de Coubertin et le Père Dominicain Henri Didon, supérieur d’un Collège et Arcueil et initiateur de la devise devenue olympique « plus vite, plus haut, plus fort »… vers le très haut !
À l’occasion des premiers jeux modernes à Athènes, Pierre de Coubertin avait demandé une messe d’ouverture à son ami le Père Didon : c’est ensuite une habitude qui a perduré puisqu’en 1924 aux derniers jeux de Paris, une célébration eu lieu dans la cathédrale Notre Dame de Paris.
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Visionnez un reportage produit par le " Jour du Seigneur " sur le P. Henri Didon, dominicain et initiateur du renouveau des Jeux Olympiques ! Cliquez-ici.