Portrait d'Irénée, en route vers le sacerdoce !

Portrait d’Irénée, en route vers le sacerdoce !

Le dimanche 5 janvier, Mgr de Kerimel, archevêque de Toulouse, présidera la messe d’ouverture du Jubilé de l’Espérance à la cathédrale Saint-Étienne à 15h30. Lors de cette messe, trois futurs diacres seront ordonnés par notre archevêque (un diacre permanent et deux diacres en vue du sacerdoce).

En prévision de cet événement, Irénée, futur diacre en vue du sacerdoce partage avec nous son cheminement spirituel, les étapes de sa formation, et ses perspectives sur son futur ministère. Découvrez le portrait d’Irénée Romanoff dans cette interview !
 

Pouvez-vous vous présenter ? Avez-vous grandi dans un milieu catholique ? Si non, avez-vous vécu une conversion ?

Je m’appelle Irénée Romanoff, j’ai 32 ans et je suis originaire de la Haute-Loire. Je suis ingénieur de l’Agro Toulouse (ENSAT) et je suis le deuxième d’une famille de trois garçons.

Mes parents nous ont éduqué dans la foi de l’Église. J’ai grandi au Puy-en-Velay dans une communauté chrétienne ayant une grande attention vis-à-vis des jeunes : le scoutisme, les servants d’autel, la maîtrise de la Cathédrale et les écoles de prière ont rythmé toute ma scolarité.

Avez-vous un saint que vous affectionnez tout particulièrement ?

J’ai une dévotion particulière pour Sainte Bernadette. En effet, j’ai vécu pendant une année dans les quartiers nord de Marseille avec l’association fraternité Bernadette. Sous le patronage de cette sainte, j’ai fait une expérience très forte de proximité et de service auprès des pauvres dans un contexte pluriculturel et plurireligieux. Bernadette est une sœur pour les plus défavorisés, elle est choisie malgré sa petitesse et nous révèle la dignité des pauvres.
 

Qui est Jésus pour vous ? De même, qui est Dieu le Père pour vous, ainsi que l’Esprit-Saint ?

Jésus est mon Dieu, mon frère, mon maître, mon ami, il est mon avocat, il est mon sauveur. Le Père est celui qui me recréé, celui vers qui monte mes prières, celui de qui viennent tous dons. L’Esprit-Saint me guérit, me console, me fortifie, me fait grandir et m’éclaire.
 

Selon vous, qu’est-ce qu’être diacre ? Qu’est-ce que l’Église en attend ?

Pour moi, le diacre rend le Christ particulièrement présent à travers son service. Il se met à notre service en nous soulageant dans nos pauvretés et en se donnant à nous, lui qui est la Parole de Dieu.

L’Église nous enseigne que la vraie grandeur réside dans le fait de se mettre au service les uns des autres. Elle nous rappelle que tous nos dévouements trouvent leur accomplissement quand ils sont associés à l’abaissement du Christ par obéissance à son Père.
 

Pouvez-vous nous partager votre parcours de discernement vocationnel et comment vous avez ressenti l’appel à devenir prêtre ?

J’ai entendu mon appel à devenir prêtre pour la première fois l’année après l’obtention de mon bac. Je me souviens que j’ai eu soudainement l’image de moi en étant prêtre. Mais à l’époque, j’ai laissé de côté cette aspiration parce que j’y voyais une tentation de fuir mes études et la préparation aux concours. C’est plus tard, alors que j’arrivais à Toulouse pour mes études et que j’avais plus de temps, que j’ai sentis que je désirais fortifier ma foi, me mettre au service, discerner la volonté de Dieu pour moi. Ce fut la rencontre avec un prêtre qui fut déterminante pour moi au cours d’un week-end d’étudiants chrétiens.

En l’entendant témoigner de son propre appel, j’ai senti que je recevais au moment même la confirmation que Dieu m’appelait à devenir prêtre. À la suite de cela, j’ai poursuivi mon discernement, d’abord au séminaire Saint-Paul VI, puis au séminaire Saint-Cyprien pour devenir prêtre dans le diocèse de Toulouse.
 

Quels sont les enseignements et les expériences les plus significatifs que vous avez tirés de votre formation, et comment pensez-vous les appliquer dans votre futur ministère presbytéral ?

Ce n’est pas dans les livres que j’ai appris les choses les plus marquantes et fondamentales pour moi au moment où je vous parle. C’est plutôt le contact avec des personnes habitées par le Christ qui m’a fait grandir. Cependant, je dois rendre hommage aux professeurs du séminaire Saint-Cyprien et de l’Institut Catholique de Toulouse qui nous ont transmis fidèlement l’enseignement de l’Église catholique. J’espère pouvoir faire de même auprès de ceux vers qui je serai envoyé plus tard.

 

Avez-vous des intentions particulières afin que nous puissions prier pour vous ?

Éric, Jean-Baptiste et moi allons êtres ordonnés lors de l’ouverture de l’année sainte dans le diocèse de Toulouse. Le Pape François nous invite à être des pèlerins de l’espérance pour cette année jubilaire qui a lieu tous les 25 ans. Il nous invite à prier lors du mois de décembre 2024 pour que le « Jubilé qui s’ouvre nous renforce dans la foi, en nous aidant à reconnaître le Christ ressuscité au milieu de nos vies, et nous transforme en pèlerins de l’espérance chrétienne  ». Merci de vous associer avec moi à cette prière.

 


Actualité publiée le 10 décembre 2024