Un marathon pour une église !

Le 10 novembre prochain, l’abbé Hervé Gaignard, vicaire général du diocèse de Toulouse court le marathon de Toulouse au profit de la construction de l’église Saint-Sauveur de Borderouge. Construire une nouvelle église demande une véritable endurance, certes, mais c’est surtout signe d’espérance et de vie. Ainsi il nous invite à l’entourer et l’encourager dans son effort, par le biais d’une collecte associée à sa course.
 

Pourquoi vous lancez-vous dans un tel défi ? 

Hervé Gaignard : La première raison est un soutien pour toutes les personnes qui sont impliquées dans le projet de la construction de l’église du début à la fin. La fraternité des ambassadeurs a mouillé la chemise, investi du temps, franchi bien des obstacles. Construire une église demande de l’endurance, c’est un vrai marathon. C’est donc une manière de rendre hommage à toute cette équipe.

La deuxième est une contemplation, les coureurs vont parcourir la ville de Toulouse où les églises ont toute leur place, les plus prestigieuses et les plus humbles. Courir pour Borderouge, c’est « célébrer » la venue d’une nouvelle église dans la ville, signe d’espérance et de vie.

Enfin, la troisième raison vient de Saint-Paul : « Courez donc de manière à remporter le prix. Tous les athlètes à l’entraînement s’imposent une discipline sévère. Ils le font pour gagner une couronne qui se fane vite ; mais nous, nous le faisons pour gagner une couronne qui ne se fanera jamais. » Le marathon est une parabole de la vie dans la foi, chacun selon ses dons, parvient au salut. Certains mettent 2 heures et quelques secondes, pour d’autres c’est plus long… 
 

Mais finalement, qu’est-ce qui vous motive dans la course à pieds ?

HG : Numéro sept de huit enfants, le sport collectif ou individuel a toujours tenu une place importante dans mes loisirs. C’est au « séminaire des jeunes », un collège privé du diocèse d’Albi, que j’ai découvert la course de fond. Depuis, l’attrait pour cette discipline ne m’a jamais quitté, même si c’est plus tard que l’envie de courir des marathons m’est venu. Le premier était à Paris en 2017, avec mon frère jumeau.

Dans un ministère où l’exercice physique est trop peu présent, la course fait partie de mon équilibre de vie. Cela m’aide à enchainer rendez-vous, réunions et célébrations qui s’enchainent tout au long de la semaine !
 

La préparation est-elle exigeante ?

Bien sûr ! Courir 42 kilomètres n’a rien d’ordinaire. Il reste que pour moi, la recherche de la performance est secondaire. Ce qui m’anime est évidemment l’exercice de mon ministère et la prière qu’il implique. Je me contente donc d’un entraînement de trois courses par semaine, des exercices d’assouplissement et de renforcement musculaire.
 

Comment vous soutenir dans le marathon, et dans votre engagement pour la construction de l’église Saint-Sauveur de Borderouge ?

Le principe est assez simple, chacun peut faire un don pour une distance que je vais réaliser. Vous donnez 25 euros pour 100 mètres, 50 euros pour 200 mètres…

J’espère, avec plusieurs centaines de donateurs et atteindre la somme de 10.000 euros pour cette belle église ! Si tel était le cas, j’aurai des ailes pour réaliser une performance personnelle avec un chrono qui pourrait se situer entre 3h40 et 3h50.

Alors, prêts à faire partie de l’aventure à mes côtés ? Un autre moyen d’être sportivement solidaire !

25 euros pour 100 m de course.

Pour participer et donner, cliquez-ici !

 


Actualité publiée le 17 octobre 2024