Dimanche des Rameaux et de la Passion

Dimanche 20 mars 2016

Dimanche des Rameaux et de la Passion

Ce dimanche nous fait entendre la foule qui acclame son Roi en lui faisant un accueil triomphal à Jérusalem et cette même foule qui le condamne à mort quelques moments plus tard.

Pourquoi un tel revirement ? Ce Roi n’est pas un roi ordinaire. Il n’a ni cheval de bataille, ni trophée de guerre à la façon des empereurs romains. Assis sur un âne, accueilli par des branchages et des manteaux mis sous ses pieds, Jésus est reconnu comme le Roi qui vient au nom du Seigneur. Ceux qui l’acclament, ce sont les enfants, les petits et les pauvres, ceux qui l’ont suivi, ceux qui ont accueilli ses paroles et se sont réjouis de ses miracles. Eux savent qu’il est Le Sauveur. Leur chant "Hosanna !" reprend le cri des pauvres adressé au roi pour qu’il fasse justice.

Mais ce roi humble, doux et miséricordieux dérange. Ses paroles et ses actes sont d’une liberté absolue, celle du Fils. Il parle de Dieu comme de son père et en son nom, il pardonne. Les pharisiens et les grands prêtres crient : "Blasphème !" La sentence tombe. Il mérite la mort. Et la foule reprend à son tour la condamnation.

Deux mille ans après, ne sommes-nous pas, nous chrétiens, de cette foule des Rameaux ? Aujourd’hui, nous acclamons notre Roi, rameaux à la main. Nous savons que ce geste nous engage à le suivre, jusque dans sa passion. Mais la peur peut nous prendre et nous sommes partagés entre acclamation et trahison. En ce début de semaine sainte, mettons notre assurance en Celui qui, par le don de sa vie, a vaincu la mort et nous donne accès à son Royaume.

 

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Actualité publiée le 17 mars 2016

 

 

Le saviez-vous ?
Les rameaux bénis s’accrochent aux crucifix des maisons. Ils signifient aux membres de la famille la victoire du Christ célébrée ce jour-là. Ils sont rapportés à la paroisse les jours qui précédent le mercredi des Cendres pour être brûlés et ainsi confectionner les cendres dont les fidèles seront marqués.