Dimanche dernier, troisième dimanche de l’Avent, nous fêtions le dimanche de la joie, Gaudete.

Je ne sais ce qu’il en est pour vous, mais pour ma part, ce chemin d’Avent je n’ose le faire seule. Par peur peut-être de me laisser envahir par les préparatifs, les fausses « illuminations », ou de me laisser surprendre par la rapidité des semaines qui conduisent à Noël... ?

Ce court chemin je décide de le faire, bien simplement, chaque année, sous bonne garde, avec Marie. Elle qui a porté la Joie dans sa chair, et expérimenté cette proximité de la Présence. Je sais qu’avec elle, et par elle, le mystère de Noël s’ouvrira à mon cœur… et qu’une parcelle de joie, une parcelle de Dieu me sera donnée.

À son école, laissons Dieu petit à petit s’incarner en nos cœurs, y établir sa demeure, et expérimentons la joie secrète et discrète d’être dans Sa main.
C’est l’école du « oui » renouvelé chaque jour, de ces actes de foi qui font germer en nous la confiance, l’espérance, mais qui surtout nous introduisent dans la joie de Sa Présence, la présence d’un Dieu humble et caché.

Comme Marie, portons, gardons Jésus dans nos tabernacles intérieurs, et de Noël en Noël, d’eucharistie en eucharistie, communions à cette présence gratuite, communions à la joie d’être aimé, nous n’avons rien à craindre, qu’à nous laisser saisir par le cœur.

En ces quelques jours encore qui nous séparent de Noël, il ne nous reste plus qu’à l’attendre, à le désirer, à l’accueillir, cet enfant, cette Joie, cette hostie dans notre petit temple intérieur, pour le contempler dans et par notre pauvreté, comme les bergers, le reconnaître comme le plus précieux des trésors, comme les mages.
Et avec Marie prendre soin de Lui, et rendre grâce pour ce don !

Noël est un vrai mystère de présence attentive à la Joie, présence de Dieu parmi nous !

Marie,
une paroissienne du doyenné Toulouse-Nord-Est