Un magnifique accueil à l’archevêque, monseigneur Le Gall
de la communauté tamoule du Sri Lanka 
tapis rouge, encens, colliers traditionnels, chants magnifiques,
discours de bienvenue, danses, cadeaux, apéritif.

Le père Rodrigo, le pasteur de la communauté tamoule, a exprimé sa joie d’accueillir l’évêque. On sentait dans cet accueil la fidélité, l’obéissance, et le respect de la communauté tamoule envers le pasteur du diocèse de Toulouse dans lequel celle-ci s’intègre petit à petit.

Dans son homélie, après avoir remercié la communauté pour son bon accueil, l’archevêque a proposé deux orientations :

• la conservation des traditions

Mgr Le Gall a apprécié la force de la foi et la solidarité de la communauté tamoule et constaté la présence de nombreux jeunes à cette célébration. Il a loué la communauté tamoule pour la transmission de sa foi à ces jeunes, et pour leur forte participation à la vie de la communauté. Il a aussi remercié les pasteurs tamouls pour leur magnifique travail de construction d’une communauté unie et servante.
Tous sont encouragés à conserver leur culture et leurs traditions, qui sont une richesse pour le diocèse.

• et l’ouverture à la vie diocésaine.

Pour cela, Monseigneur Le Gall a invité les tamouls à s’insérer petit à petit dans les paroisses où ils vivent. Il les a invités à ouvrir leurs jeunes à la rencontre avec d’autres jeunes comme par exemple avec l’Hospitalité diocésaine pour les 18-30 ans, le pèlerinage de Taizé pour les lycéens, ou le pélé VTT pour les collégiens.

Les enfants ne peuvent-ils pas participer aux activités catéchétiques et aux aumôneries des paroisses et de l’enseignement catholique ? Les enfants qui préparent leur première communion ne peuvent-ils pas se préparer en paroisse ? Ces questions restent ouvertes et elles sont à réfléchir par le pasteur de la communauté tamoule.

Une autre question reste ouverte : comment la communauté tamoule va-t-elle transmettre ses riches traditions à l’Eglise de Toulouse ?
Aussi, une de ses missions consiste à conserver ces rites et ces traditions et à en enrichir le patrimoine spirituel du diocèse.

Ce sont les pasteurs de la communauté tamoule qui devront trouver la manière et le rythme pour mettre en œuvre ces deux orientations données par monseigneur Le Gall.

Père Gérard Hall, vicaire à la paroisse du Saint Esprit