Il y aura une cérémonie d’ouverture de la coupe du monde de rugby et nous y verrons les drapeaux de chacune des nations qui vont s’affronter pendant un mois prendre place les uns à cotés des autres. Des drapeaux signe d’une fierté nationale que défendront chaque équipe. Car oui le sport à cette vertu de policer l’affrontement des hommes, de le soumettre à des règles et de permettre que la violence se mue en combat régulier, que la force soit canalisée au service de la beauté du sport, du geste juste, de produire le meilleur.
Il y aura donc des drapeaux brandis ce 8 septembre.

Il y a d’autres drapeaux brandis à l’est de l’Europe, les drapeaux ukrainien et russe. Ces drapeaux nous rappelle que la violence peut exploser à n’importe quel moment entre les peuples qui s’affrontent et qui se haïssent, des peuples chrétiens qui ont oublié leur bapteme. Et nous pourrions en ajouter de ces drapeaux signe de haine et de violence : le drapeau palestinien et celui frappé de l’étoile de David.

Ce 3 août à Lisbonne nous accueillions le saint Père pour l’ouverture des JMJ et 30m derrière nous il y avait ces deux drapeaux, palestinien et israélien, côte à côte. Deux drapeaux au milieu de milliers d’autres représentants tous ces pays réunis par le Christ « Car tu fus immolé, rachetant pour Dieu, par ton sang, des gens de toute tribu, langue, peuple et nation. » Ap 5,9
Des milliers de drapeaux sans un seul affrontement, juste la paix et la joie de se savoir frères.

Le sport a cette vertu de policer les affrontements mais nous voulons plus qu’une sociéte policée, nous voulons plus que la maîtrise de la violence, nous voulons la paix, la paix que seul le Christ est capable de donner en unissant tous les peuples dans une même foi, en régnant sur nos passions sportives ou nationales.

Abbé Simon d’Artigue