Ordinations dimanche 24 juin 2018, en la cathédrale Saint-Etienne de Toulouse
Ce dimanche, tout le diocèse de Toulouse sera dans une joie immense ! Au terme d’une messe d’ordination qui aura lieu à 16h en la cathédrale de Toulouse, trois nouveaux visages rejoindront en effet la communauté des prêtres attachés à notre diocèse. Rencontre avec ces futurs successeurs des apôtres.
Josselin, Pascal, Simoné. Ce sont trois séminaristes aux parcours de vie bien différents qui s’apprêtent à recevoir l’étole presbytérale. Ils ont respectivement 29, 62 et 40 ans et bien qu’ils aient tous grandi dans des familles pratiquantes, l’histoire de leur cheminement de prêtre reste unique. Pascal raconte : « Je travaillais dans l’informatique. C’est l’envie de me reconvertir professionnellement qui a tout déclenché. Un bilan de compétences, une retraite, la rencontre d’un prêtre qui par son amitié, m’a fait redécouvrir et approfondir la foi. Voici comment Dieu m’a appelé. ».
À quand remonte le choix de dire « oui » à la vie de prêtre ? Josselin ne peut le dire avec précision. « Vers l’âge de 10 ans, je ressentais déjà le besoin de suivre Jésus. Ce désir a grandi et mûri dans la prière, jusqu’à la fin de mes études, où j’ai décidé de rentrer au séminaire pour devenir prêtre diocésain ». Quant à Simoné, originaire d’une petite île située à quelques milliers de kilomètres de la métropole (Wallis et Futuna) qu’il a quittée pour ses études d’éducateur spécialisé, c’est en donnant la communion que « quelque chose en moi a changé ».
À cet appel personnel de Dieu, Josselin, Pascal et Simoné veulent répondre par un sacerdoce engagé et proche des gens. « La relation avec les autres, mes paroissiens, mon boulanger ou tous ceux que je rencontrerai, sera pour moi une grande joie du quotidien ! » affirme Simoné, le regard pétillant. Pascal développe le sujet de la proximité pastorale avec passion. « S’adresser à l’autre pour ce qu’il est, c’est l’aider à progresser personnellement notamment dans la foi ! ». Il y joint aussi la notion de fraternité car pour lui, il est important d’encourager les chrétiens à partager leur foi tout en créant du lien dans la convivialité. Josselin vivra cette attention à l’autre d’abord au travers des sacrements de la réconciliation et de l’Eucharistie, « des sacrements qui font partie intégrante de la vocation d’un prêtre : être un intermédiaire de la miséricorde de Dieu ».
Un secret pour encourager le dialogue et toucher ceux qui ne franchissent pas la porte des églises ? Pour le benjamin, ce sera le col romain : « Ce marqueur nous permet d’être visible, facilement identifiable et de susciter de beaux échanges. Je parle d’expérience ! ».
Alors que tout le diocèse s’active pour organiser les festivités du week-end, nos séminaristes s’y préparent dans la joie de la prière et du recueillement. Ce sera une retraite dans le monastère trappiste de Sainte-Marie-du-Désert pour Simoné et Pascal. « J’ai la chance d’avoir des paroissiens qui s’occupent de tout ! » lance Pascal. Tous se réjouissent de la perspective d’accueillir leur famille venue parfois de loin. « Une partie de ma famille est venue tout spécialement de Nouvelle Calédonie. Certains d’entre eux n’étaient d’ailleurs jamais venus en métropole. ».
À cette dernière question « quelle serait pour vous « le mot de la fin » ? », tous répondent par des paroles de louange. « Quelle joie de servir ! » s’exclame Josselin. Pascal souligne aussi la joie profonde qui l’anime alors que Simoné affirme : « J’ai confiance en l’Esprit Saint ! ». Et Josselin de conclure : « Nous aurons besoin de la prière de chacun d’entre vous, mais aussi de votre aide dans toute la suite de notre ministère. ».
Avant les prochaines ordinations de trois nouveaux prêtres dimanche 24 juin en la cathédrale de Saint-Étienne à Toulouse, quelques éléments éclairants sur le rite de l’ordination presbytérale.
A quelques jours de leur ordination, nous avons interrogé les familles des ordinands. Jean-François est le père de Josselin, Polo le cousin germain de Simoné. Ils ont accepté de nous raconter comment ils avaient accueilli l’idée d’avoir un prêtre au sein de leur famille, et comment ils s’y préparaient.