Réunion du réseau « Église verte » à Toulouse : des chrétiens se rassemblent !

Avec la Commission diocésaine pour l’écologie

Réunion du réseau « Église verte » à Toulouse : des chrétiens se rassemblent !

Le 5 septembre 2019, dans les jardins du séminaire saint Cyprien de Toulouse, à l’occasion de la journée mondiale de prière pour la sauvegarde de la création : une église déjà pleine de diversités, mais déjà bien verte !

 

Bruno Lepetit est un paroissien du secteur catholique Ramonville-Pouvourville. Lucien Buisson est un membre de l’église protestante unie de France à Toulouse et participe au comité interconfessionnel de Toulouse. Ensemble, ils sont impliqués dans la préparation de la soirée du 22 mai du « réseau régional église verte ». Ils nous expliquent.

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  • Qu’est-ce qu’un « réseau régional église verte » ?

Lucien  : « Église verte » (http://www.egliseverte.org) est un label national donné aux communautés chrétiennes qui s’engagent dans une conversion écologique intégrale. Un label, c’est-à-dire une méthode, des propositions d’action et une reconnaissance des progrès accomplis. « Le réseau régional église verte » veut mettre en relation ceux qui sont impliqués dans cette démarche ou envisagent de s’y lancer. Tout simplement pour échanger sur leurs rêves, leurs projets, leurs réussites et leurs échecs… et ainsi s’encourager mutuellement sur ce chemin de conversion.

 

  • Pourquoi une démarche œcuménique ?

Bruno  : Se convertir à l’écologie intégrale, c’est reconnaître que Dieu est présent à toute sa création, humaine comme non-humaine. C’est mettre sa vie en accord avec cette évidence. Cette démarche concerne naturellement tous les chrétiens. Ce n’est pas un hasard si l’encyclique Laudato si’ du pape François, qui porte sur la « sauvegarde de notre maison commune », s’ouvre avec un hommage appuyé à une autorité éminente de l’église orthodoxe, le patriarche Bartholomée.

 

  • Mais est-il nécessaire d’être chrétien pour se convertir à l’écologie intégrale, c’est-à-dire à une écologie tout à la fois humaine, sociale et environnementale ?

Lucien  : Avec nos seules forces, la conversion écologique est bien difficile, les résistances de nos sociétés à prendre réellement en compte la pauvreté qui s’étend, la perte vertigineuse de la biodiversité, la menace du changement climatique, le montrent. L’apôtre Paul (Rm 12, 2) nous exhorte à nous tourner vers Dieu pour le laisser transformer nos intelligences. Aujourd’hui comme hier, c’est en Dieu qu’est notre vie véritable. Peut-être est-ce là ce que les chrétiens peuvent apporter dans la conversion écologique nécessaire pour préserver la vie sur notre planète. Au lieu de se servir, servir comme le fait Jésus pour le bien de tous !

 

  • Pourquoi organiser cette soirée le samedi 22 mai, à un moment où la situation sanitaire est encore incertaine ?

Bruno  : L’encyclique Laudato si’ a été donnée le 24 mai 2015. Le pape a institué l’année qui va du 24 mai 2020 au 24 mai 2021 « année Laudato si’ ». Choisir de tenir notre réunion un soir si proche de la clôture de cette année est donc chargé de sens pour les catholiques. Il l’est aussi pour tous les chrétiens : en cette veillée de Pentecôte, nous invoquerons ensemble l’Esprit Saint, qui « accompagne le gémissement de la création » et « vit aussi dans nos cœurs pour nous inciter au bien ». Par ailleurs, nous organisons cette réunion avec toutes les garanties de sécurité nécessaires. Nous demandons aux personnes intéressées de s’inscrire (par mail à lucien.buissons2@orange.fr) afin d’être sûrs que la jauge de la salle sera respectée. Et si les contraintes sanitaires nous y obligeaient, la réunion se tiendrait à distance. Les inscrits recevront les modalités de réunion finalement retenues en temps utile.

 

 


Actualité publiée le 11 mai 2021