Mutualiser nos forces « Chacun de nous y a mis du sien », raconte le père Daniel. « Pour l’animation de la célébration, nous nous sommes un peu effacés pour donner leur place aux religieux et religieuses... qui ont accepté de partager leur temps privilégié avec Mgr Le Gall afin qu’il profite à tous.

Ces efforts ont porté leurs fruits : une journée bien ficelée mais menée sereinement avec messe, apéritif, repas, galette, conférence, témoignages, vêpres et adoration qui a permis aux familles de découvrir la présence de communautés très diverses et même d’une vierge consacrée dans le Comminges. »

Simplicité, proximité et enracinement dans la prière « Par leurs témoignages, les communautés religieuses nous ont fait partager la joie d’une vie simple, donnée au service des plus pauvres. Le territoire rural du Comminges est marqué par de grandes pauvretés matérielles et humaines, avec le chômage et l’isolement de beaucoup. La vie religieuse se trouve donc au cœur de la nouvelle évangélisation telle que le pape François
nous la propose : cette proximité, cette écoute des autres qui
s’enracinent dans la prière. Dieu suffit à combler une vie et à la rendre féconde : les consacrés nous entraînent sur ce chemin de sainteté. »

Goûter la complémentarité des vocations « Les sœurs de Notre-Dame-de-la-Paix, originaires de Côte d’Ivoire, sont au service de la paroisse à l’Isle-en-Dodon.

Les sœurs de Saint-Joseph de Cracovie, une congrégation polonaise, rendent service à Saint-Gaudens : à l’accueil de la paroisse, en maison de retraite et à l’école Sainte-Thérèse. La spontanéité et la gentillesse de ces sœurs nouvellement arrivées intriguent les gens.

Les sœurs aînées, sœurs de la Compassion à Marignac ou sœurs dominicaines de Montréjeau, restent très présentes au monde : l’une fait le jardin d’un monsieur qui est seul, une autre, en fauteuil roulant, continue son engagement d’alphabétisation. Chaque vocation interroge. La disponibilité des religieuses fait du bien à tous. » Une première dans le diocèse !

« Tenir compte de nos pauvretés, mettre en commun nos forces vives, mieux nous connaître et vivre plus simplement pour que chacun ait saplace : on a senti que cette expérience répondait au souffle de l’Esprit qui nous invite à faire davantage communauté, tous ensemble. »