Un air de fête et de bonnes odeurs de galettes des rois se sont répandus dans les locaux de la maison paroissiale Sainte-Thérèse-de-l’Enfant-Jésus à Toulouse. Dimanche 11 janvier, avait en effet lieu la deuxième édition d’une fête des voisins peu commune, organisée par les sœurs du Cénacle. « C’était la fête des voisins de la vie consacrée » raconte enjouée sœur Marie-Céline. Une quarantaine de religieux de différentes communautés proches géographiquement, réunis autour de galettes et de bouteilles de cidre, se sont retrouvés dans une ambiance joyeuse et fraternelle.

De cordiales discussions accompagnées de rires francs ont suivi le mot d’accueil de sœur Françoise, supérieure de la communauté. Puis tous les religieux se sont assis « avec obligation pour les frères carmes venus en grand nombre, de ne pas se mettre côte à côte mais au moins toutes les trois chaises ! Place à la diversité ! ». Frères des écoles chrétiennes, pères Blancs (Missionnaires d’Afrique), Xavières, membres de l’Institut Notre-Dame de Vie, sœurs du Christ et bien sûr frères Carmes et sœurs du Cénacle. Chacun a pu se présenter, « beaucoup ne se connaissaient pas », poursuit sœur Marie-Céline. Seules manquaient à l’appel les Petites sœurs des Pauvres empêchées ce jour-là et les Clarisses, dont la vocation contemplative ne permet pas la présence.

Plus qu’un bon moment, « un moment bon » affirme sœur Erica, « un moment de gratuité » renchérit sœur Marie-Céline. « Nous avons pris du temps pour une rencontre fraternelle, nous étions heureux de nous retrouver, nous qui avons le même engagement à suivre Jésus, qui avons reçu le même appel ». A 17h45, comme pour rappeler leur engagement, la cloche du Carmel a sonné les vêpres et l’heure pour chacun de regagner sa communauté. Le chant "Sauvés des mêmes eaux" fut entonné et repris en chœur, en ce jour du Baptême du Christ, afin de rendre hommage à « Celui qui nous a réunis ».

Valérie de Bouvet