24 heures de prière pour les réfugiés ? Le défi a été relevé à Toulouse !

24 heures de prière pour les réfugiés ? Le défi a été relevé à Toulouse !

De vendredi 4 décembre à midi jusqu’au samedi 5 décembre même heure, nous étions tous invités à prier pour les réfugiés en l’église Saint-Jérôme de Toulouse. Que ce soit pour des raisons politiques, économiques ou bien environnementales, ils sont 320 millions à parcourir le globe, en portant l’espoir d’un avenir meilleur. Durant cette longue prière, relayée et soutenue par environ 200 personnes du diocèse, il ne s’agissait pas tant de prier « pour  » les réfugiés mais plutôt de se tenir disponible « pour entendre Dieu nous en parler ». Et pour mieux écouter Dieu, le programme était très simple, alternant des moments d’adoration, de prière, de méditation et de célébrations eucharistiques. Même les temps de silence se sont faits prière. Au cours la messe de clôture présidée par Mgr Le Gall, notre évêque a souhaité que « chacun puisse trouver son refuge en Dieu » et que « nous soyons des refuges les uns pour les autres ». De sorte que, si nous les accueillons dans notre Église, les réfugiés ne soient pas des brebis perdues.

Parmi les personnes venues se joindre à ce "marathon de prière", même si la présence de certaines était un peu due à un « concours de circonstances dont ils rendaient grâce », la plupart était spécialement venues pour cette cause. On a pu recueillir plusieurs témoignages traduisant la diversité des motivations de chacun. Une dame, par exemple, touchée par la persécution des chrétiens et, par analogie, de l’ensemble des réfugiés politiques, a dit sa joie de pouvoir se rendre à un tel événement tandis qu’un autre, un homme originaire de Syrie, a décrit la fraternité qui émane de l’accueil de ces réfugiés. Un autre, fidèle du centre-ville, s’est réjoui que cette initiative ait eu lieu en même temps que «  Laudato Si’ – Cop 21, en chemin pour une écologie » car, comme l’a rappelé notre évêque, « tout est lié ».

Alors que nous approchons de Noël, que les boutiques des centre-villes grouillent de monde, des gens pressés de faire leurs achats, que l’animation des rues se fait de plus en plus dans le bruit et le spectacle, il était bon et beau de s’accorder un temps de prière, de recueillement simple, dans une église située au cœur de l’effervescence extérieure. Quand bien même le sujet n’était pas facile.

Merci à tous !