Installation du père Michel Pagès comme nouveau recteur du sanctuaire de Saint-Jérôme

Sanctuaire Saint-Jérôme, à Toulouse

Installation du père Michel Pagès comme nouveau recteur du sanctuaire de Saint-Jérôme

À l’occasion de sa prochaine installation au sanctuaire Saint-Jérôme à Toulouse, le père Michel Pagès nous écrit :

 

« Mgr de Kerimel m’installera dans mes nouvelles fonctions de « recteur du sanctuaire Saint-Jérôme » le dimanche 9 octobre au cours de la Messe de 10h30.

J’ai accueilli la proposition de cette nouvelle mission sans réserve. J’ai eu la grâce de vivre des missions très différentes au long de ma vie sacerdotale — près de 40 ans de service du diocèse depuis mes études à l’Institut Catholique. Vicaire, aumônier de lycée, curé, scoutisme, monde des malades et des fragiles, hospitalité diocésaine, Rosaire et Lourdes-Cancer-Espérance, responsabilité diocésaine dans le monde des établissements de santé, responsabilité nationale avec Lourdes-Cancer-Espérance... Cette nouvelle mission a pour moi un autre visage, celui d’un sanctuaire avec cette mission d’accueil du tout-venant, de la force et de la permanence de la prière, de la miséricorde auprès de tous et dans les couples. Je crois à ce positionnement d’accueil et de miséricorde, je veux m’y investir en vérité, avec les prêtres qui contribuent à cette mission à Saint-Jérôme...

Je m’appuie sur une conviction évangélique : « C’est la miséricorde que je veux et non les sacrifices, je ne suis pas venu appeler des justes mais des pécheurs  » (Matthieu 9, 13). Je veux rester « ouvert » et « accueillant »…

J’ai relu récemment la version augmentée de Maurice Genevoix Ceux de 14, publié chez Flammarion, comme une plongée dans « un enfer » que les hommes peuvent permettre et pourtant ne jamais désespérer ! Spirituellement, je reste très marqué par les livres du Père André Louf (Au gré de sa grâce, ou encore La grâce peut davantage, publiés chez DDB). C’est une plongée dans l’âme humaine et les tentations de ce qu’il appelle « l’orgueil de la vie », qui m’a fait avancer personnellement, dans ma vie relationnelle, dans ma vocation sacerdotale et missionnaire...

J’ai un attachement particulier à la figure sacerdotale de saint Dominique, dans ce mystérieux équilibre entre une réelle vie de prière, de relation à Dieu, de travail et d’attachement à la Parole qui sauve... et la mission, la prédication, la conviction à faire passer, le souci de crédibilité...

Mon cœur de prêtre est heureux quand des chrétiens prennent au sérieux leur vie baptismale, quand ils en prennent les moyens à la fois en vie spirituelle et en engagement de service. Je ressens une réelle peine devant le superficiel, la fuite de tout service, la non prise au sérieux de la vocation qui nous est confiée et que chacun est appelé à réaliser « pour se réaliser »...

Durant tout mon parcours et toutes mes missions, j’ai mieux compris et déployé une conviction du Concile Vatican II dans Presbyterorum ordinis (Ministère et vie des prêtres, 12) : « C’est en exerçant le ministère que l’on devient prêtre et que l’on s’enracine dans la vie spirituelle, pourvu que l’on reste accueillant à l’Esprit du Christ qui donne vie et conduit  »...

Père Michel Pagès,
nouveau recteur du sanctuaire de Saint-Jérôme à Toulouse

 

 


Actualité publiée le 6 octobre 2022