Où en est le diocèse de Toulouse
et quelles sont ses perspectives ?
Un changement d’évêque n’est jamais anodin dans la vie d’un diocèse ; c’est une page qui se tourne. Ce peut être l’occasion de faire un point d’étape sur les forces et les faiblesses de l’Église diocésaine, et voir si les orientations et les projets missionnaires existants peuvent être poursuivis ou s’il faut de nouvelles orientations. Le diocèse existait avant mon arrivée et continuera après mon départ ; c’est pourquoi, j’ai l’habitude de prendre le temps de découvrir la réalité, lorsque j’arrive quelque part, avant de discerner si des changements sont à apporter.
Arrivé depuis trois mois en Haute-Garonne, j’écoute, je regarde, je rencontre les personnes – les membres de notre Église diocésaine, mais aussi d’autres personnes -, je découvre les réalités, je fais connaissance des lieux et de situations. Je voudrais avoir déjà rencontré chacun des ministres ordonnés, les consacrés, les laïcs en responsabilité, et une bonne partie du peuple de Dieu que nous formons. Mais tout cela prend du temps, et il me faut accepter mes limites.
Pour formaliser ce point d’étape et mieux écouter ce que l’Esprit dit à l’Église de Toulouse, je projette de convoquer une assemblée diocésaine, les 15 et 16 octobre prochains, dans la continuité de la démarche synodale qui va se clore bientôt pour ce qui est de la phase diocésaine.
Nous pourrons nous retrouver, autour de mille délégués, à partir de questions que je voudrais poser au diocèse, après les avoir préparées avec le Conseil épiscopal. Ces questions porteront sur la situation actuelle du diocèse et sur les perspectives missionnaires à poursuivre, relancer, ou lancer.
J’encourage ceux qui seront appelés à faire partie de cette assemblée à répondre positivement à l’appel et à se préparer à cet évènement diocésain.
Que l’Esprit Saint souffle sur l’Eglise universelle et sur notre diocèse !
+ Guy de Kerimel
Archevêque de Toulouse