Église catholique en Haute-Garonne

Dispositif de lutte contre les abus sexuels

« Celui qui fait la vérité va à la lumière »
Jean 3,21

 

En 2016, Monseigneur Le Gall écrivait  : « Nous avons à cœur de mettre en œuvre les moyens nécessaires pour que l’Église soit une ʺmaison sûreʺ  ». Il prenait alors des dispositions de lutte contre la pédophilie et les abus sexuels :

  • un travail de mémoire de l’Église sur ces abus,
  • la création d’une cellule d’écoute,
  • la formation des prêtres, des séminaristes, des laïcs en responsabilité,
  • une collaboration avec la justice et le droit canonique
  • ainsi que sa volonté de faire la lumière sur les cas présents et anciens.

 

Les abus sexuels sont des actes très graves qui touchent durablement les enfants ou les adultes dans leur corps et dans leur âme. La gravité des atteintes est encore accentuée lorsqu’il s’agit de mineurs ou de personnes en incapacité de se défendre ou lorsque les actes ont été commis par des personnes ayant autorité. Quand il s’agit de clercs ou de laïcs à qui l’Église a confié des missions, la blessure est d’autant plus vive qu’elle touche aussi leur relation à Dieu et à l’Église.

Le premier réflexe des membres de l’Église, comme dans toutes les familles, est le déni ou l’atténuation de ces faits insupportables. Cette attitude, obstacle à ce que la victime soit reconnue comme telle, accentue le sentiment de culpabilité et empêche de cheminer en vérité.

 

Or, le désir de l’Église est d’être fidèle à l’Évangile en protégeant le plus faible :la victime.

 

« Je réalise aussi que ce sont d’abord les victimes qui nous aident à découvrir les cas qui ne sont pas connus.
Je les invite à venir me rencontrer ou à en parler à un prêtre du diocèse,
si cela est plus simple pour elles.
Les prêtres devront me faire part de chaque signalement. »

Mgr Le Gall, 3 mai 2016

 

 

 

 

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